Catégorie : Idées générales

Voici l’ensemble des liens qui existent entre les ministères, les institutions et les organismes qui dépendent du gouvernement, basé sur l’annuaire du service public :

Une vue dynamique, zoomable et permettant de cliquer sur chacune des bulles pour en obtenir le détail est disponible sur ce lien. D’autres formes de ce graphique sont disponibles :

• Cercles concentriques
• Dendogramme
• Graph 2D

Ces diagrammes sont mis à jour une fois par mois, la structure et les personnes qui le composent sont ainsi actualisées.

Je suis convaincu, ayant moi-même été fonctionnaire durant cinq ans, que l’immense majorité des personnes listées sur ce graphique est tout à fait légitime et effectue son travail avec entrain et envie de réussir. Je suis aussi capable d’affirmer que les outils mis à disposition, les processus de prises de décisions, et les lenteurs que chacun peut constater au quotidien sont fortement liés à ce plat de spaghetti. La notion de management spaghetti existe et peut être extrêmement bénéfique, mais il faut pour cela accepter de faire confiance à ses collaborateurs, et être capable de prendre des décisions, ce que la plupart des managers de la fonction publique sont incapables de faire. Leur idée de base est de « ne pas faire de vague », puis de « se couvrir » afin de surtout ne pas se faire remarquer. La prise de risque est une notion inconnue de la plupart des fonctionnaires que j’ai pu rencontrer, qui se définissent eux-mêmes comme « averses aux risques », ce qui empêche toutes innovation.

Ces différents constats expliquent que les projets réalisés en 2020 soient aussi peu ambitieux que leurs homologues de 1980 (les abaques utilisés sur mes projets en 2019 dataient de cette époque).

Pour s’inscrire dans un changement profond et durable, il est à mon avis indispensable de revoir en profondeur la façon dont sont gérées les organismes, instituts et ministères, afin que chaque citoyen n’ait plus uniquement l’impression de payer des impôts, mais que cela se transforme en sensation de bénéfice. Pour cela, plusieurs actions me semblent obligatoires :

1 – Les institutions actuelles gagnent ou gardent leur indépendance (http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/les-institutions-francaises-generalites/)
et sont consultables par les laboratoires ou les conseillers techniques.

2 – Les autorités indépendantes sont les garants du respect des lois existantes et proposées, et donnent un arbitrage neutre entre les laboratoires et les organismes publics.
https://lannuaire.service-public.fr/navigation/autorites-independantes

3 – Le rôle de tous ces organismes publics (https://lannuaire.service-public.fr/themes) est de faire le lien entre les citoyens électeurs, les conseillers techniques et les laboratoires. La notion de service rendu pour le public est la préoccupation principale de tout fonctionnaire, et une vigilance toute particulière sera apportée au suivi de la qualité et du délais de réponse.

4 – Des outils modernes et performants (forums, applications, formulaires) sont mis à disposition de tous pour poser de questions et obtenir des réponses. Il est par exemple difficile de comprendre pourquoi, en 2020, un courrier recommandé, suivi de plusieurs messages sur Twitter restent sans aucune réponse de la part de commissions telles que la CNIL, sensée protéger les données privées des citoyens.

En 2017, la France comptait 5 524 000 fonctionnaires :
2 447 000 représentants de la fonction publique d’état
1 902 000 représentants de la fonction publique territoriale
1 175 000 représentants de la fonction publique hospitalière
pour 5 206 000 équivalents temps plein. Cela représente un peu plus d’un équivalent temps plein pour 13 Français.

Les enseignants, au nombre de 870 900 en 2019, accueillent plus de 12 000 000 d’élèves, soit environ un enseignant pour 14 élèves, ce qui semble bien loin des classes surchargées que l’on voit au quotidien.

Il est nécessaire de mettre en place une communication descendante efficace, régulière et claire. Les responsables de la démocratie et les laboratoires doivent ainsi opérer en transparence totale, et des outils tels que des chaines de streaming, des publications en ligne et des présentations régulières sur des chaînes de grande écoute seront obligatoires. Il est anormal de ne pas connaître l’ensemble des membres du gouvernement, ou de ne les voir qu’en cas de crise. Le rôle principal de ces personnes sera donc de communiquer et d’apporter des réponses en toute transparence.

Le Recensement d’Idées Citoyennes sera le moyen principal de communication entre les citoyens et l’état.

Ma vision est de redonner la parole à tous, grâce à des outils très simples. Une application et un site internet sont mis en place. Chaque Français peut s’y connecter grâce à l’utilisation de « France Connect » et envoyer directement un message. Seul le lieu et le message sont importants, cela signifie que l’utilisateur ne sera pas identifiable sauf s’il le demande expressément (pour obtenir une réponse personnalisée par exemple). Pour les personnes n’ayant pas accès à Internet, des outils publics sont mis à disposition dans les mairies par exemple pour permettre à tous de s’exprimer.

Toutes les semaines, une carte de France des mots clés les plus fréquemment cités est diffusée à trois niveaux : communal, régional et national. Dans les 24 heures qui suivent la diffusion de cette carte, le représentant doit publier sa compréhension du besoin et être en mesure de faire appel à des spécialistes pour accompagner les citoyens dans leurs demandes. Chaque point soulevé sera attribué à une équipe de spécialistes, et une communication régulière basée sur le triptyque « coûts / délais / qualité » sera organisée afin de fournir une réponse pertinente et efficace.

En plus de la réponse directe aux questions des citoyens, des formations spécifiques seront proposées localement mais également en ligne afin d’aider les citoyens dans leurs démarches avec l’état. Il est par exemple très compliqué d’être sûr de ne pas se tromper dans sa déclaration d’impôts, surtout lorsque l’on commence à avoir besoin d’employer une garde d’enfants en MAM, complété par une nounou à domicile, et que l’on a en même temps une activité salariée et un statut d’indépendant. Cela ne devrait pas poser de problème, mais les outils « non officiels » sont très présents sur Internet, ce qui tend à prouver que les questions sont nombreuses. Il s’agit là de mettre en place une démarche pro-active de l’état.

Ce qui me choque le plus quand on est amené à parler « politique », c’est le fait d’entendre très souvent « ils ne sont pas sur la même planète que nous », « ils ne peuvent pas dire ça », « ils n’ont pas compris nos attentes », « encore des paroles en l’air ». Nous sommes en 2020, et j’ai l’impression que l’écart entre nos dirigeants et nous s’agrandit de jour en jour.

Mon idée principale est que notre république est dépassée et que les personnes qui nous dirigent colmatent difficilement les brèches d’un navire qui prend l’eau de toutes parts.

Mon interrogation principale est de comprendre pourquoi les personnalités brillantes du monde de la recherche ne sont pas plus écoutées, et qu’on leur préfère toujours des politiciens ?

Je vois deux aspects principaux dans la fonction d’homme d’état : la fonction d’écoute des citoyens, qui est aujourd’hui complètement oubliée, et la fonction de décision afin de répondre aux citoyens, qui n’a de sens que si l’écoute a été correctement effectuée.

Bonjour,

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je souhaitais me présenter succinctement.

Je suis né en 1980, dans le nord de la France. J’ai deux enfants. Je me définis comme quelqu’un de curieux et je suis capable de m’intéresser à une grande variété de sujets. Depuis quelques années, mes expériences personnelles et professionnelles, mes relations et mes lectures m’ont conduit à m’interroger sur la façon de fonctionner de notre pays et de notre monde. J’ai l’impression d’entendre trop régulièrement des phrases telles que « on marche sur la tête », « on récolte ce qu’on a semé », « ce monde m’écoeure de plus en plus », « comment peut-on laisser faire/dire cela » etc. Face à ces retours, je suis intimement persuadé que la culture, la science, le bon sens, la communication et la démocratie n’ont jamais été aussi accessibles, et qu’ils sont les leviers principaux à des changements fondamentaux et indispensables à la survie de l’espèce humaine sur son petit bout de Terre.

La démarche initiée par ce site est très simple : je souhaite réunir et faire adhérer des scientifiques, des économistes, des personnalités à un projet politique présidentiable, afin d’être en mesure de faire réellement bouger les choses, dans des domaines tels que l’écologie, la santé, la formation, l’économie, l’agriculture, l’énergie etc.

Il me semble important de réunir des personnalités influentes afin de créer une émulsion positive et constructive pour bâtir un programme et des outils de communication qui redonneront confiance aux Français dans leur système politique.

Les acteurs de ce changement auront pour mission, en plus de réfléchir aux problèmes et de trouver des solutions efficaces, de communiquer de manière totalement transparente, de dire la vérité à tous prix, et d’éclairer les décisions.